La Présidente de l’Autorité de régulation du sous-secteur de l’électricité, Mariam Gui Ni-kiéma, a pris part le 11 juillet 2017 à la 1ère réunion du réseau des régulateurs franco-phones de l’énergie à Bruxelles, en Belgique. Première activité du réseau après sa créa-tion en octobre 2016 à Paris, en France, cette réunion s’est tenue sous le thème « de l’indépendance du régulateur de l’énergie ».

La Présidente de l’ARSE (3è à partir de la droite) assurant la modération de la session consacrée aux bonnes pratiques de gouvernance

Venus d’Afrique, d’Europe et d’Asie, ils ont la langue française en partage et la lourde mission de la régulation de l’énergie dans leurs pays respectifs. Et c’est à la tête d’une dé-légation comprenant le Directeur des affaires juridiques et du contentieux et le Directeur de la communication et de la documentation que la Présidente de l’ARSE a participé à cette réunion. La problématique de l’indépendance, tel est le thème central qui a permis d’engager des échanges et des réflexions interactives sur des sujets se trouvant au cœur des préoccupations des régulateurs de l’énergie.

Le Directeur des affaires juridiques et du contentieux, Léonard Sanon, présentant l’expérience du Burkia Faso

L’indépendance en pratique sur le plan financier, vis-à-vis du politique, vis-à-vis du sec-teur privé, sur le plan organique et structurel, l’indépendance et le respect par le régulateur de la confidentialité, les bonnes pratiques de gouvernance sont autant de sous-thèmes qui ont été débattus par les régulateurs. Hormis ces points somme toute actuels pour leur fonc-tion, ceux-ci se sont penchés également sur les questions de communication, de transpa-rence et de publication des avis, études ou décisions, et les règles relatives à la consulta-tion des acteurs publics et privés concernés par la régulation de l’énergie.

A cette tribune d’échanges et de partages, l’ARSE a apporté sa contribution à la réflexion et à la recherche de solutions visant à renforcer la régulation en tant que maillon du déve-loppement du secteur de l’énergie dans l’espace francophone. A cet égard, la Présidente, Mariam Gui Nikiéma, a assuré la modération de la session consacrée aux bonnes pratiques de gouvernance. Pour sa part, le Directeur des affaires juridiques et du contentieux Léo-nard Sanon fut l’un des animateurs de la session dédiée à l’examen des différents aspects sur lesquels peut s’exercer l’indépendance en pratique des régulateurs.

A en croire les membres du réseau et son Président en particulier M. Philippe De Ladou-cette, Président sortant de la Commission de régulation de l’énergie de France, cette pre-mière réunion a largement atteint ses objectifs. Sur cette note de satisfaction, les régula-teurs francophones de l’énergie ont mis fin à leur première rencontre et se sont donné ren-dez-vous du 11 au 12 octobre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, autour du thème de la construction des marchés régionaux de l’électricité.

En rappelle, le Réseau des régulateurs francophones de l’énergie a pour principaux objec-tifs de promouvoir l’échange d’informations, de faciliter les efforts de formation, la coor-dination et la coopération technique entre ses membres. Il entend engager et nourrir des réflexions communes et productives sur les contraintes liées aux activités de régulation dans les pays membres, afin d’essayer d’apporter ensemble les solutions idoines en vue de réaliser des travaux sur des sujets d’intérêt commun, en particulier lorsque le caractère francophone ou l’utilisation d’un cadre juridique commun est un des éléments détermi-nants de la réflexion.

Pour le Président du Réseau, M. Philippe De Ladoucette, (2è à partir de la droite), cette première réunion a atteint ses objectifs